dimanche 30 mars 2014

Nouveaux usages numériques: un défi pour les bibliothèques et les bibliothécaires. (Merci à Greg W).

Au cours de la matinée d’étude « Accès aux produits culturels numériques en bibliothèque : économie, enjeux et perspectives », organisée le 15 mai par Bibliomédias avec le soutien de l’Association des bibliothécaires de France et duBulletin des bibliothèques de France (voir l’article de Lionel Maurel dans ce dossier), Dominique Wolton, lors d’une présentation décapante et salutaire, nous a, une nouvelle fois, mis en garde contre les sirènes de la technologie. En simplifiant ses propos, nous retenons qu’il faut replacer l’humain au cœur des échanges, que la technique est un outil et non un objectif. Par ailleurs, il a rappelé que la numérisation en masse, puisque c’était le sujet de la matinée, et l’internet en général, qui permet à tout internaute d’accéder immédiatement à un volume considérable d’informations, constituent à la fois une utopie et une tyrannie. Journalistes et bibliothécaires doivent reprendre les rênes de l’information !

ENJEUX, MENACES, OPPORTUNITÉS

De l’autre côté de l’Atlantique, le Library Journal titrait son numéro du premier mai dernier sur l’« Univers parallèle de l’information 1 ». Mike Eisenberg y énonce ce que sont pour lui les enjeux, les menaces et les opportunités que représentent les mondes virtuels (type Second Life), les réseaux sociaux (type FaceBook ou MySpace), les PDA (type iPod, principalement) pour les professionnels de l’information et pour les bibliothèques. Pour cet enseignant de l’université de l’État de Washington, à Seattle, les bibliothécaires doivent s’appuyer sur ces outils ou plus largement sur les logiques d’usage qu’ils génèrent pour proposer aux usagers, particulièrement aux moins de trente ans, une information de qualité, éventuellement personnalisée qu’ils ne trouvent nulle part, sur le web ou ailleurs (mais ils ne le savent pas !). La suite ici

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