jeudi 24 mai 2012

Facebook et la vie privée...


Qui mettra Facebook au piquet ?

DÉCRYPTAGE | Alors que Facebook a signé un accord avec les autorités américaines sur la protection de la vie privée, une association porte plainte en France devant la CNIL.


Le 01/12/2011 à 00h00 - Mis à jour le 29/03/2012 à 16h24
Olivier Tesquet

A force de jouer avec la vie privée, Facebook va-t-il finir par se faire déshabiller ? Un mois après les 22 plaintes déposées en Irlande par Max Schrems, un étudiant autrichien particulièrement légaliste, le réseau social au quasi-milliard d’inscrits est de nouveau attaqué sur son flanc le plus polémique : la négligence vis-à-vis des données personnelles. En France, l’association Internet Sans Frontières a déposé une plainte auprès de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL).
Au même moment, à quelques milliers de kilomètres de là, Mark Zuckerberg a signé un accord avec la FTC (Federal Trade Commission, le gendarme du commerce américain), en reconnaissant qu’il avait manqué à ses obligations. Comme Google avant lui, l’ancien étudiant d’Harvard a accepté de se soumettre à des audits indépendants pour les vingt prochaines années. Dans un billet de blog, il a – presque – fait acte de contrition, reconnaissant « des erreurs notables ».
Pourtant, aux yeux d’Archippe Yepmou, le président d’Internet Sans Frontières, « l’accord avec la FTC n’est pas satisfaisant », parce qu’il est basé sur « des standards non européens » et qu’il n’intervient pas dans un nouveau cadre légal de protection de la vie privée. « La FTC admoneste Facebook en se basant sur ses propres conditions générales d’utilisation » regrette-t-il. Il précise que la plainte déposée par son association devant la CNIL « est une première étape ». Avant l’attaque frontale ? « Dans l'hypothèse où Facebook n’adresse pas une réponse claire et ne modifie pas sa politique de collecte et de traitement des données personnelles des utilisateurs européens, nous envisageons de porter plainte devant la justice ».

mercredi 23 mai 2012

Piratage et identité virtuelle...



Facebook Piratage

Vous laissez votre compte Facebook ouvert et un ami s'empresse de publier un statut embarrassant, de retoucher votre photo de profil, ou de vous faire adhérer à des groupes honteux? Ce type de blague peut coûter cher.

Mardi 22 mai, un ancien élève de terminale en a fait les frais. Il a été condamné à payer une amende de 400 euros avec sursis par le tribunal d'Angers pour avoir piraté le compte Facebook de son professeur de philosophie.

Un Journaliste licencié pour propos injurieux sur Twitter.

SEXISME – Le journaliste Pierre Salviac licencié après un tweet injurieux sur Valérie Trierweiler


Le journaliste Pierre Salviac, spécialiste du rugby, a été remercié par RTL. En cause, un commentaire injurieux sur Twitter à l'égard de la nouvelle "première dame", Valérie Trierweiler, et des femmes journalistes qui n'a pas manqué d'agiter le réseau social.

jeudi 17 mai 2012

Mon friend est-il mon ami?


Mon “friend” est-il mon ami ?

DÉBAT | L'amitié est-elle menacée par Facebook ? Peut-on réellement s'engager sur Twitter ? Journalistes et sociologues ne cessent de s'interroger sur les effets des nouvelles formes de communication par Internet. Morceaux choisis.


Le 29/10/2010 à 00h00 - Mis à jour le 04/11/2010 à 12h54
Sophie Lherm





mercredi 16 mai 2012

Le Cyber-harcèlement...Dérive numérique?

Facebook et la répression syrienne.


SUR LE NET | Les services du gouvernement de Bachar el-Assad ont rouvert l'accès au réseau social depuis trois mois. Ils y ont créé des milliers de faux comptes tenus par des mouchards du régime et y traquent sans relâche les opposants. Récit.

Le 20/05/2011 à 00h00
Hala Kodmani

Après l’enthousiasme pour les « révolutions Facebook » dans le monde arabe, le désenchantement gagne en Syrie, où une cyber-guerre entre les services du régime et les contestataires prend désormais une tournure inquiétante. En autorisant la réouverture en février dernier, après plus trois ans d’interdiction, du réseau social dans le pays, l’objectif du pouvoir était d'abord de surveiller les activités des utilisateurs. La répression qui s’est accentuée ces dernières semaines sur le terrain passe donc désormais aussi par Facebook.

« N’adressez plus de messages, même privés, sur Facebook, ils sont  vus ! », ont fait savoir plusieurs correspondants proches du mouvement de protestation en Syrie à tous leurs contacts extérieurs. Jusque-là, les cyber-activistes ne prenaient de précautions que sur leur page publique, qui affichait souvent des photos de « roses de Damas » ou des liens sur des chansons d’amour... tandis qu’eux continuaient à communiquer à travers la messagerie de leur compte. Mais les cybers-espions du régime ont étendu leurs compétences et leur vigilance.

En fait, un millier d’agents ont été recrutés et formés par les services de sécurité gouvernementaux avant la réouverture de Facebook en Syrie en février dernier. Ces mouchards se sont toutefois retrouvés  débordés par l’explosion du nombre de comptes et de pages ouverts en quelques semaines. De jeunes activistes ont ainsi développé une « fourmilière » : chacun ouvre plusieurs comptes sous différents pseudos. Ils y communiquent en plusieurs langues.


Google et Facebook disparus dans 5 ans?


WEB - C'est ce qu'assure Eric Jackson, le spécialiste high-tech du magazine américain «Forbes»...

Comment imaginer Internet sans Google et Facebook, ces deux géants du Web qui ne cessent de gagner du terrain et nous semblent toujours plus invulnérables? Eric Jackson, analyste et spécialiste du marché high-tech chezForbes n’hésite pourtant pas à lancer son pronostic. Les deux entreprises devraient disparaître d’ici cinq à huit ans. «Pas à la suite d’une faillite, plutôt en disparaissant comme Myspace», assure t-il.

1.0, 2.0, puis le mobile... A lire ICI

Twitter, un repère de "grandes gueules"? (Le Monde, Mai 2012)


"FADELA, TU ME FAIS HONTE", tweetait vertement Christine Boutin le 17 avril dernier après que l'ex-secrétaire d'Etat à la politique de la ville de Nicolas Sarkozyeut annoncé qu'elle voterait pour François Hollande. Repris partout, ce tweet n'aura guère contribué à faire avancer le débat politique. Il aura en revanche conforté l'image d'une ex-candidate à la présidentielle qui ne mâche pas ses mots, d'une grande gueule, en somme. Au grand dam d'Emmanuelle, 39 ans : "Ça fait six mois que je suis sur Twitter et avec mes cinq abonnés, c'est peu dire que je n'ai pas trouvé ma place. J'ai vraiment l'impression que ce réseau s'adresse aux journalistes, aux gens connus comme Nadine Morano ou Stéphane Guillon et à ceux qui ont un avis sur tout. Bref, à ceux qui s'autorisent à penser comme disait Coluche." La jeune femme, qui travaille dans le textile, rhabille ainsi le réseausocial qui a fêté en mars dernier ses 6 ans et ses 383 millions d'utilisateurs dans le monde. A lire ici

Adieu Facebook, je t'aimais bien. Communication numérique.