vendredi 21 mars 2014

Espionner son enfant?

Plus on interdit, plus l’autre veut franchir cet interdit. C’est logique. Au lieu d’interdire son indépendance croissante, créez un lien concret avec votre enfant. Prévenez le des dangers de l’Internet, car ils existent. Mais faites lui confiance ! Il peut également apprendre en faisant des erreurs. Il faut instaurer un climat de confiance pour que l’enfant vienne vous parler en cas de problème.

Des remparts contre la dérive

Il est nécessaire d’instaurer un cadre : pas de photos dénudées, pas de propos racistes, pas d’insultes. Comme dans la "vraie vie" finalement. On respecte les usagers de Facebook comme on respecte les gens au quotidien dans la société. Dites lui que vous connaissez l’existence de son profil sur Facebook, que vous lui faites confiance et que vous êtes à sa disposition s’il en ressent le besoin. Discutez, par exemple, des faits d’actualités liés à Internet.

Récemment, il y a eu le suicide d’une jeune fille de 15 ans, au Canada, Amanda Todd. Elle était harcelée quotidiennement sur Internet depuis 3 ans à cause d’une "erreur" commise à ses débuts sur Facebook, une photo dénudée envoyée à un inconnu qui lui faisait du chantage. Personne n’est venu à son secours malgré de nombreux appels au secours. Par contre, sa vidéo d’adieu/suicide a été consultée 9 millions de fois... Cherchez l’erreur.

L’adulte doit toujours être présent pour l’enfant en cas de problème. Il doit garder sa place de parent, de poseur de limites, de conseiller et en aucun cas devenir un ami, qu’il soit virtuel ou non ! Mais surtout, il ne doit jamais se transformer en "flic" à l’insu de l’enfant, sinon, c’est au risque de provoquer un divorce enfant/parent, aux conséquences parfois très graves.

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