Homo numericus, cherche chaleur humaine...
Bip. Tiens, un SMS reçu. Le cerveau enregistre, hésite. Les yeux regardent l'enfant au parc, le copain au café, les amis au resto... Le cerveau se ravise, ce n'est pas le moment, ce n'est pas poli. Et puis non. La main cherche le smartphone. Le regard suit. Le message est lu. Et les doigts pianotent une réponse. Comme par réflexe. Cela vous semble familier ? Vous êtes loin d'être seul. Plus de sept personnes sur dix déclarent ne pas résister alors même qu'ils sont en compagnie, hors de chez eux. Portables en main, ils reconnaissent, "consulter et envoyer des SMS" (33 %) "ou des mails" (15 %), "téléphoner" (36 %), "aller sur des réseaux sociaux" (9 %) ou encore "jouer" (5 %), selon l'Observatoire annuel des modes de vie Ipsos, vague 2012 (4 500 personnes de 15 à 75 ans interrogées, plusieurs réponses possibles). Il suffit de marcher dans la rue, d'entrer dans un bar ou d'avoir des ados à table, le portable maladroitement dissimulé sur les cuisses, pour constater que nous sommes de plus en plus connectés à nos e-amis, e-collègues, e-vies et que nous dérapons souvent, enfermés dans notre e-bulle, au point d'en oublier les humains alentour. La suite ici.
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