mercredi 24 octobre 2012

Facebook: Protégez votre vie privée.


Rien de plus simple que d’ouvrir un compte Facebook, il suffit de renseigner ses nom, prénom, sexe, date de naissance et adresse e-mail. Il est toutefois indispensable de s’attarder un moment sur les paramètres de confidentialité. Tels qu’ils sont réglés par défaut, vous dévoilerez beaucoup d’informations au plus grand nombre. Mais une fois ces paramètres ajustés avec l’aide de nos explications en vidéo, votre vie privée ne tombera plus dans le domaine public. Suivez le guide !


jeudi 18 octobre 2012

Le téléphone portable modifie-t-il la fonction parentale? L'avis de l'UNAF.

Illustration article
Parents-enfants et leurs mobiles, qui décide ? A quels besoins cet achat répond-il au départ ? Qu’en est-il à l’arrivée ? Pourquoi le mobile devient-il une source de conflit ? Comment les parents gèrent-ils l’utilisation du portable chez leurs enfants ? Y arrivent-ils toujours ?
Pour comprendre et mesurer le rôle des parents face à l’utilisation du portable chez leurs enfants, l’UNAF et l’Association Action Innocence ont demandé à la TNS SOFRES de réaliser une étude quantitative [1] auprès de 1000 parents d’enfants de 10 à 15 ans équipés d’un téléphone mobile.

PRINCIPAUX CONSTATS DE L’ETUDE

L’achat du portable : une initiative parentale
- Dans 61% des cas, c’est le parent qui est à l’initiative de l’achat du téléphone portable pour son enfant.
- Pour plus des 3/4 des parents, la 1e raison d’achat du téléphone est de pouvoir joindre son enfant et d’être joignable à tout moment.
- Parmi les 10-15 ans équipés d’un mobile, 45% ont un smartphone. A 10 ans, 1/3 des enfants équipés ont un smartphone.
- Le téléphone a un réel impact sur l’emploi du temps des enfants : 68% envoient plusieurs fois par jour des sms. Lorsqu’ils sont équipés d’un smartphone, le temps passé sur leur téléphone augmente (+de sms, +d’appels, +de musique), et les activités augmentent aussi (connexion aux réseaux communautaires (42%) , utilisation de messagerie instantanée (34%)).
- Pour la plupart des parents, l’achat du téléphone est une fatalité : 61% des parents estiment qu’ils n’auraient pas pu faire autrement et qu’il s’agit d’un passage obligé.

La suite ici Merci à Vanessa M. 

mercredi 10 octobre 2012

Conférence, Internet aujourd'hui. 17 minutes.

Les 6 familles du numérique.


Internet, smartphones, GPS... Comment les Français appréhendent-ils l'univers numérique ? Leur est-il indispensable ou au contraire le trouvent-ils envahissant ou inutile ? Pour y répondre, l'Institut de recherche en sciences du numérique (Inria) a réalisé un "baromètre sur les Français et le nouveau monde numérique" en collaboration avec TNS Sofres. Quelque 1 200 Français âgés de 14 ans et plus, représentatifs de la population, ont été interrogés en face à face durant l'été. Les résultats montrent une population hétérogène, dont la compréhension mais aussi les besoins et les envies sont contrastés. Dans cette expérience quotidienne, les Français globalement "perplexes" se divisent en six catégories. Les grands explorateurs. Ils représentent 18 % de la population. Ils sont téméraires et n'ont pas peur de défricher les sentiers virtuels. Leur dénominateur commun est leur jeunesse et leur genre : ce sont des hommes entre 25 et 34 ans. Ils sont urbains et instruits. Incapables de se passer de leur téléphone portable, d'Internet ou encore de leur GPS, ils considèrent que le numérique est primordial pour l'univers professionnel de la communication et de la médecineLa suite ici.

Homo numericus, cherche chaleur humaine...



Bip. Tiens, un SMS reçu. Le cerveau enregistre, hésite. Les yeux regardent l'enfant au parc, le copain au café, les amis au resto... Le cerveau se ravise, ce n'est pas le moment, ce n'est pas poli. Et puis non. La main cherche le smartphone. Le regard suit. Le message est lu. Et les doigts pianotent une réponse. Comme par réflexe. Cela vous semble familier ? Vous êtes loin d'être seul. Plus de sept personnes sur dix déclarent ne pas résister alors même qu'ils sont en compagnie, hors de chez eux. Portables en main, ils reconnaissent, "consulter et envoyer des SMS" (33 %) "ou des mails" (15 %)"téléphoner" (36 %), "aller sur des réseaux sociaux" (9 %) ou encore "jouer" (5 %), selon l'Observatoire annuel des modes de vie Ipsos, vague 2012 (4 500 personnes de 15 à 75 ans interrogées, plusieurs réponses possibles). Il suffit de marcher dans la rue, d'entrer dans un bar ou d'avoir des ados à table, le portable maladroitement dissimulé sur les cuisses, pour constater que nous sommes de plus en plus connectés à nos e-amis, e-collègues, e-vies et que nous dérapons souvent, enfermés dans notre e-bulle, au point d'en oublier les humains alentour. La suite ici.

Sherry Turkle : "Par SMS, nous trichons avec nous-mêmes" LE MONDE | 09.10.2012 Propos recueillis par Laure Belot

Pourquoi, selon vous, nos smartphones changent-ils nos actes, mais aussi nous-mêmes ? Regardez autour de nous. Les gens envoient des SMS ou mails pendant des réunions professionnelles, à l'école pendant les cours... Il y a peu, nous aurions jugé cela dérangeant. Désormais, c'est dans les moeurs. Et c'est mondial. J'ai même observé que les gens envoient des messages pendant les cérémonies d'enterrement. C'est une nouvelle façon d'être. Nous désirons aller aux réunions, mais ne faire attention qu'aux moments intéressants. Nous voulons des vies sur mesure : avoir la liberté d'être dedans et dehors, l'important étant de garder le contrôle de là où nous plaçons notre attention. Certains n'y voient que du positif ; mais c'est aussi une façon de se cacher les uns des autres.

Pourquoi cette hyperconnexion est-elle un fantasme ? La suite ici.

lundi 8 octobre 2012

dimanche 7 octobre 2012

Comprendre les nouvelles formes de citoyenneté à l’heure du numérique.


Nous vous faisions part, la semaine dernière, des bons conseils d’Ethan Zuckerman pour utiliser intelligemment le financement participatif pour mener à bien des projets citoyens… Le chercheur, directeur du Centre des médias civiques du MIT, a récemment complété son propos à l’occasion d’une conférence donnée à l’université Flinders à Adélaïde en Australie qu’il a retranscrite sur son blog (vidéo). Pour lui, l’expérience de financement participatif de Jase Wilson qu’il évoquait (le développeur Jase Wilson a lancé une collecte de dons sur l’internet pour financer une ligne de tramway à Kansas City, un projet que la ville venait d’abandonner faute de financement) est un exemple de la façon dont les “natifs” d’internet utilisent l’internet pour exercer leur citoyenneté, et s’engager via de nouvelles formes d’outils dans la vie civique.
Ethan Zuckerman voit à la fois le potentiel et le risque de ces expériences. “Je crains que nous nous dirigions aveuglément vers une façon différente de concevoir les relations civiques entre les individus et les gouvernements. Mais je pense aussi que si nous pouvions trouver une façon de tirer partie de ces formes d’engagement basées sur l’internet, nous pourrions revitaliser la participation politique.”
Il y a une critique récurrente autour des discussions sur les liens entre l’internet et l’engagement civique qui se demande pourquoi nous devrions imputer des pouvoirs spéciaux à un moyen de communication. “Je suis d’accord que nous simplifions trop la situation quand nous déclarons que Facebook a renversé Moubarak ou que l’autoritarisme chinois ne peut survivre à la montée des services de microblogging comme Weibo. Mais il serait également une erreur de ne pas prendre au sérieux le rôle des nouveaux médias de communication dans la compréhension de la vie civique. Dans les Etats démocratiques, les citoyens ont besoin d’informations sur les défis auxquels fait face un gouvernement et ce qu’il propose de faire à ce sujet, pour être des citoyens actifs. Et les citoyens doivent être en mesure de se connecter entre eux pour discuter, débattre et proposer des solutions. Ce qu’un moyen de communication permet a une influence sur l’élaboration de la vie civique.” La suite ICI
EthanZuckerman
Image : Ethan Zuckerman, directeur du Centre des médias civiques du MITphotographié par Joi Ito.

mardi 2 octobre 2012

Télérama: L'Iran se coupe de l'internet mondial.


L’Iran est un pays moderne et connecté, lancé à toute allure sur les autoroutes de l’information. Jugez plutôt : en 2006, le président Mahmoud Ahmadinejad a ouvertun blog (alimenté sporadiquement, mais disponible en quatre langues dont le français), et le Guide suprême de la révolution, l’ayatollah Khamenei, dispose depuis peu d’un compte Instagram. Seul bémol : l’Iran est une théocratie autoritaire. Et à ce titre, la république des mollahs a décidé de se couper d’Internet en lançant son propre réseau national.

Dimanche 23 septembre, les autorités ont annoncé avoir relié l’ensemble des administrations à cet intranet géant, bâti sur mesure pour protéger l’Iran du grand Satan américain. Traumatisé par la fameuse « révolution Twitter » de 2009 (largement pondérée depuis), consécutive à la réélection truquée de Mahmoud Ahmadinejad , échaudé par le virus Stuxnet (qui a mis à mal son programme nucléaire), le régime a appris à se méfier des technologies occidentales. « En particulier sur des questions importantes et pendant des crises, on ne peut pas du tout se fier à [Internet] », a ainsi déclaré il y a quelques jours le ministre des Communications et des Technologies de l’information, Reza Taghipour, tout content de ce maxi-Minitel qui pourrait être accessible aux particuliers à l’horizon 2013.